Vie digitale : ce n’est qu’un début
Entre le 8 et le 14 avril 2021, à la demande de Telenet, Indiville a interrogé 1.065 Belges sur la vie digitale pendant et après la crise du coronavirus. En mars 2020, notre vie a pris un tournant radicalement digital dans le monde entier. Mais comment voyons-nous la vie en ligne et hors ligne s’écouler avec la fin de la crise ?

Grand besoin de contacts physiques
Plus d’un an après le début de la crise du coronavirus, nous aspirons plus que jamais à renouer avec des contacts physiques. Le Belge a en assez de tous ces apéritifs, réunions, activités sportives et autres discussions en ligne. Pourtant, 6 sur 10 pensent continuer à recourir à la connectivité en ligne. 55 % sont plus que jamais conscients de l’importance d’Internet pour notre société et 60 % se réjouissent de pouvoir combiner vie en ligne et hors ligne après la crise. Certaines activités en ligne pourraient subsister – peut-être même pour de bon – dans la mesure où elles sont plus pratiques et représentent un gain de temps. D’autres pourraient par contre disparaître très rapidement.
Appels vidéo uniquement si nécessaire
Un élément central du mix entre vie en ligne et hors ligne est que nous voulons pouvoir décider à 100 % de ce que nous voulons faire ou pas en ligne. Quelque 74 % des Belges souhaitent ainsi mettre fin dès que possible aux « e-péritifs » . La tendance est la même pour d’autres activités en ligne. Nous voulons uniquement des appels vidéo pour le travail (85 %) et les contacts avec les grands-parents (83 %).

Cela étant dit, toute cette vie en ligne n’a pas forcément été mauvaise pour tout le monde. 45 % disent que les applications digitales pendant la crise du coronavirus leur ont permis d’être plus au courant qu’avant de ce qui se passait dans la vie de leur famille et de leurs amis. Les grands-parents en ont aussi clairement profité : 1 sur 5 déclare avoir eu des contacts plus étroits avec les petits-enfants.
Promenades en Belgique
Pendant le premier confinement, nous avons tous beaucoup marché, pratiquement la seule activité autorisée à vrai dire. 97 % des Belges veulent continuer à marcher ou faire du vélo en famille et avec des amis après la crise. 75 % veulent aussi se réunir, faire du brainstorming ou discuter avec des collègues tout en marchant.
La vie en ligne simplifie notre vie hors ligne
Les contacts en ligne sont souvent plus pratiques et moins chronophages que tout organiser dans la vie réelle. Le tout est de trouver le bon équilibre. Le télétravail est appelé à durer 85 % veulent continuer à télétravailler après la crise du coronavirus. Les connexions en ligne joueront un rôle important dans ce cadre. Dieter Nieuwdorp, de Telenet : « Nous nous attendons à ce qu’après la crise du coronavirus, les Belges veuillent emporter les habitudes qu’ils ont prises chez eux en termes de télétravail, de streaming et d’images vidéos à l’extérieur. Il est logique qu’ils attendent donc une connectivité illimitée où et quand ils le veulent. » 1 sur 5 travaille aujourd’hui parfois à l’extérieur. 35 % disent ne pas le faire parce qu’ils n’ont pas assez ou pas du tout de wifi. Telenet a pour cela développé ONE : une nouvelle manière de se connecter dans un monde qui change.
Inquiétudes concernant le temps d’écran et la cybercriminalité
Ce développement des activités en ligne engendre aussi quelques inquiétudes. 1 personne sur 2 s’inquiète ainsi du temps passé devant les écrans. Ce chiffre passe même à 62 % quand il s’agit des enfants. Nous pensons aussi à la cybercriminalité. 43 % se sentent de moins en moins en sécurité en ligne avec toutes les informations sur la cybercriminalité, comme le phishing.
Vous lirez le rapport complet sur l’enquête ici.