La Belgique et les Smart Cities – Blog Indiville

La situation belge en quelques chiffres.

En avril dernier, Indiville a mené une étude exploratoire auprès des grandes villes et communes. Il en ressort qu’environ 24 % d’entre elles ont un programme d’action Smart City, alors qu’un nombre équivalent de villes n’en ont pas. Un peu plus de la moitié des villes (environ 53 %) en sont même encore au stade de la conception, tandis que le budget varie de zéro (9 %) à plus d’un million d’euros (6 %). Pour 45 % des villes, la principale pierre d’achoppement consiste à trouver un financement adéquat. Parmi les autres problèmes, on distingue des solutions TIC appropriées, une vision commune, la nécessité de subsides gouvernementaux et, bien évidemment, la confidentialité ainsi que la sécurité .

Qu’en est-il à Bruxelles ? Organisme d’utilité publique de la Région de Bruxelles-Capitale, le CIRB se positionne en tant que partenaire informatique pour les institutions publiques régionales et communautaires. Il regroupe les TIC en vue d’une simplification administrative au travers de solutions en ligne intégrées, conviviales et sécurisées. Pensez par exemple à l’application/au site Fix My Street permettant de signaler des problèmes sur la route. De plus, le CIRB veille à la protection des données de ses partenaires par le biais du Centre régional de données .
À la mi-juin, le deuxième événement Smart s’est tenu : Brussels Smart City for Culture proposait des conférences inspirantes, des ateliers interactifs et des tables rondes sur la façon dont l’inclusion numérique peut stimuler l’art et la culture.

La Flandre se met également à la tendance Smart. Fin décembre 2016 le ministre flamande de la politique urbaine a lancé le programme « Smart Flanders » dans 13 grandes villes et à Bruxelles. Des subsides d’un million d’euros ont été octroyés à l’imec, éminent centre de recherches en matière de technologies numériques. Le Prof. Dr. Pieter Ballon assurera la coordination de ce programme, qui tentera de relever les défis urbains en utilisant des données ouvertes et les solutions TIC les plus récentes, comme l’IdO qui relie des capteurs et des caméras, etc.

Dans un premier temps, toutes les grandes villes et les centres de la Communauté flamande (VGC) sont censés utiliser des données standardisées et devenir des Open and Agile Smart Cities. Dans une deuxième phase, ils travailleraient de façon transversale et choisiraient les ensembles de données correspondant à leurs besoins. Au cours de la troisième phase, les villes pourraient également s’inspirer du projet pilote « City of things » à Anvers. Grâce à des centaines de capteurs intelligents et des passerelles sans fil dans des rues et bâtiments soigneusement choisis, Anvers servira de terrain d’expérimentation à l’IdO : un laboratoire vivant 100 % réaliste, permettant à l’administration communale et aux acteurs urbains de développer, de tester et d’améliorer des produits et services, avec un effet positif sur les citoyens. A suivre.