ARTICLE II : l’impact de la numérisation sur le secteur bancaire

De même, dans notre étude récente Needle Financial Service Research (en néerlandais) sur les services bancaires automatisés, 83 % des personnes interrogées craignent bel et bien que la numérisation inéluctable de la société fasse disparaître de nombreux emplois dans les années à venir. Un quart des répondants ne manifestent en outre aucun intérêt ou peu pour les nouveaux modes de paiement, tandis que certains décrochent parce qu’ils sont trop dépassés, n’ont pas confiance ou n’y voient aucune valeur ajoutée et trouvent l’opération plus simple offline. Nombre d’entre eux utilisent les services bancaires sur PC (75 %) ou Smartphone/tablette (61 %), tandis que 86 % indiquent qu’ils continueront à le faire.

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Joachim De Vos, CEO de Living Tomorrow et TomorrowLab, trouve la Belgique désespérément à la traîne en termes de facilités de paiement. « Payer est un acte quotidien et pourtant, on le fait encore à l’ancienne. Tandis que nous nous réjouissons d’avoir autant de paiements par carte qu’en espèces, partout ailleurs, les paiements se font entre-temps avec le poignet, l’empreinte digitale, l’iris ou par reconnaissance automatique. Payconiq n’est pas une véritable révolution, juste une évolution. »

Lisez aussi : 

Article I : d’impact de la numérisation sur le marché de l’emploi

Article III : l’impact de la numérisation sur le secteur de la santé

Article IV : l’impact de la numérisation sur les pouvoirs publics

Article V : l’impact de la numérisation sur la vie privée