Grande enquête sur la mobilité : le Belge n’attend pas monts et merveilles de la voiture électrique
Comment le Belge voit-il l’avenir de notre mobilité ? Qu’attend-il du monde politique et qu’est-il lui-même prêt à faire pour une autre mobilité (plus propre) ? À la demande de Touring, Indiville a réalisé une enquête nationale auprès de plus de 6.300 personnes. Conclusion : le Belge ne croit pas en une seule solution qui pourrait constituer la panacée, mais plutôt en une combinaison de moyens et de solutions de transport.
51 % des répondants croient plus dans des villes sans voitures (51 %) que dans la voiture électrique comme solution au problème de mobilité. 68 % affirment avoir du mal à limiter les déplacements en voiture. 79 % trouvent du reste que les pouvoirs publics n’investissent pas assez dans les alternatives à la voiture. Si la taxe kilométrique devait un jour être instaurée pour les voitures, 16 % des personnes interrogées laisseraient plus souvent leur voiture au garage, surtout pour les petits trajets. 42 % paieraient simplement la taxe kilométrique, alors que 23 % prendraient des routes moins chères.
La voiture reste le moyen de transport préféré
La voiture est plus rapide et les transports en commun sont mauvais ou pas disponibles. Telles sont les deux grandes raisons pour lesquelles le Belge continue à préférer la voiture. La voiture reste de loin son moyen de transport préféré, tant pour le trajet domicile-travail (63 %) que pour aller à l’école (66 %). La préférence pour la voiture est plus prononcée en Wallonie (73 %) qu’en Flandre (61 %) où le vélo enregistre une note très honorable (20 %). C’est à Bruxelles que les transports en commun sont les plus utilisés avec une note de 33 %.